Destination: l’ile d’Oléron

J avais envie de grand air,
de grands espaces,
de coupure digitale aussi.
Je suis partie direction l ouest, vers l océan,
seule avec ma tente et ma voiture.
J ai choisi l ile d Oléron.

Pourquoi? Parce que je n’y étais jamais allée.
J avais vu que le temps ne serait pas au beau fixe, mais justement c est la beauté sauvage, les éléments que je voulais rencontrer.
J ai passé le pont qui mène à Oléron et je me suis cru dans “Bienvenue chez les Chti” avec les trombes d eau qui tombent sur le pare-brise.
Je suis arrivée avec la tempête, je suis repartie 3 jours plus tard avec le ciel bleu. Autant dire que la tente je ne l ai pas plantée, avec les vents à 110km/h, elle n’aurait pas résisté. Je me suis fait un lit douillet à l’arrière de la voiture avec mon matériel de camping.
Ca m’a rappelé les balades en bord de mer en Irlande l hiver avec ces rafales de vents qui rendent euphoriques.
Je ne savais pas qu’on appelait l ile d Oléron “l ile de lumière”, “la lumineuse”: j’ai compris pourquoi.
“C’est la première tempête de l’hiver” m’a dit un vieux, “avec les dégâts qu’elle apporte, 17 mètres de clôture emportés dans la nuit.”

Moi, j’ai vu la beauté, la force, la puissance de l’océan,
la beauté du ciel qui change constamment,
le jeu des bulles d’écume qui remonte la plage à contre courant.
Je me suis sentie toute petite.
J’ai marché pieds nus sur le sable mouillé même si le sable et l’eau étaient froids,
j’ai chanté seule sur les plages désertiques,
j’ai dansé avec le vent.

Etonnant rendez-vous.
Comme j ai bien fait de suivre cette envie de grand air et de grands espaces!

Marie-Cécile, 30 décembre 2020

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